THE GRAND BULGARI HOTEL

À Paris, il y aura un nouveau fleuron du luxe qui sera réalisé par l’Empereur de la Toile Cirée, j’ai nommé le Seigneur des Arnault, et cela viendra grossir son empire immobilier. Un hôtel pour la marque Bulgari qui sera un bijou, c’est bien la moindre des choses. Situé au 30 Avenue George V, au cœur du triangle d’or du luxe Français entre les Champs-Élysées et l’Avenue Montaigne, l’hôtel où tous les superlatifs ne seront pas suffisants pour vous le décrire. 

Un Spa, dit-on, qui lui donnera des soins à la poudre de diamants, mais surtout pour « L’aloe Veinard » qui pourra se le payer. Une piscine de 25 mètres, pas olympique mais  olympienne, un restaurant et, enfin, un bar donnant sur un jardin intérieur où des pâtes à l’italienne seront filées sur un métier à clochardiser les riches qui n’auraient que 2 millions d’euros sur leur compte.


Un bâtiment existant sera restauré avec une nouvelle façade contemporaine car le haussmannien n’est pas un design qui sied au Seigneur, un hôtel déjà existant à Milan, et un en prévision à Shanghai dont l’ouverture est prévue cette année. « Nous sommes particulièrement fiers d’avoir trouvé un lieu aussi extraordinaire » a déclaré Jean-Christophe Babin qui lui ne badine pas avec le luxe. Le directeur général de Bulgari, convaincu que ce nouvel ajout à la marque, représentera pour les bijoutiers romains un plus dans le haut de gamme pour Paris.

Antonio Citterio, Patricia Viel et les architectes parisiens Valode & Pistre seront à la manœuvre, et si tout se passe comme pour l’hôtel de la Dame du Châtelet, j’ai nommé la Samaritaine, l’hôtel devrait ouvrir dans une quinzaine d’années mais le groupe annonce, quand même, l’année 2020. Le pessimisme ne vaut que s’il dégage au bout du compte une mince mais dure plage de certitude et de refus.

Anonymode

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