ST LAURENT EIFFEL TO WEAR

C’était sur l’esplanade du Trocadéro, « chouette » me dit la Baronne, le groupe s’était invité au pied de la Dame de Fer pensant pouvoir l’habiller. On nous propose le vacarme assourdissant de la banalisation de la mode un ‘show de tour’, présenté par la dernière trouvaille de la société Kering, le Vaccarello « outlaw » de la mode.

En plein été, les mannequins étaient chaussés de bottes en fourrure de plumes, comme autrefois ces demoiselles de St-Tropez qui descendaient s’encanailler au Papagayo avec leur moon boots à poil et à vapeur. On pourrait dire un peu short pour mon truc en plume. La Vicomtesse de la Cystite Rheynal aboie comme une chienne enragée « boa boa » devant les créations de ce designer d’aires d’autoroute bulgares.

Il est vrai que si nous avions vu il y a 30 ans une robe d’Yves Saint Laurent, nous l’aurions immédiatement reconnu par son style. Le malheur de ces fashion weeks qui s’enchaînent, c’est que l’on ne peut plus définir avec précision le style de l’un ou l’autre. Seul Franck Sorbier, créateur et couturier contemporain peut se targuer d’être reconnaissable immédiatement, les autres sont tous dans l’incubateur géant de Zarafication. 

Les peintres couturiers de la nouvelle génération continuent ‘croûte que croûte’, à défaire l’impossible, l’histoire de Monsieur St Laurent lui-même, et même pierre Bergé n’y est pas arrivé. J’appelle cela l’insondable légèreté de l’être, car le génie est toujours menacé par l’insignifiant.

Anonymode

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