UNE GRANDE CAMPAGNE DE PUTE

La maison semble vouloir rester dans l'underground mi-rock, mi-androgyne, et ne pas sortir par une rupture radicale avec Slimane. Là où nous pensions avoir atteint le fond, nous creusons encore le laid, le pire n'est jamais sûr s'exclame Lady Péripapé.

La campagne d'affichage de la maison, exclusivement réservée aux Bobos parisiens, vient un peu plus dégrader la femme St Laurent et la maison du maître incontesté et incontestable de la mode Française.

Dégradation volontaire, avec tellement peu de courage pour ne l'avoir lancé que sur 250 panneaux parisiens, juste pour apprécier la réaction des bohèmes de la capitale.

Ce créateur est comme un boeuf enragé non pas par nature mais par entraînement, comme s'il voulait boucher la corne d'abondance à bourgeoises créée par la marque. Il ne crée pas, il braille le braille d'un aveugle. Un Saint Juste de bouche d'égo enragé, et que même les sacristies coutures vomissent de dégoût.

Ordurier hystérique, lanceur de pelotes de laine puantes dans les salons de couture, triste sire intermittent et misogyne, et invariablement abjecte. Fantôme cynique, il nous donne une vision d'aveugle pour voir le néant de la marque qui, jadis, était réalisée par notre couturier préféré.

Je ne peux vous dire qu'une seule chose, Monsieur : savoir regarder le monde sensible, c'est prolonger la vision de l’œil par une vision de l'esprit.

Je ne ne vous salue pas pour cette campagne de pute.

Anonymode

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