LES MONARQUES DE LA MODE

Cette élection présidentielle de la Ve République est hors normes, un président sortant, pas en mesure de se représenter, une première depuis la mort de Georges Pompidou, l'élimination des favoris Alain Juppé, Nicolas Sarkozy et Manuel Valls, lors des primaires, avec un scrutin sous état d'urgence.

Les secteurs de la mode et de la distribution auront eu le plus grand mal à avoir capter l’intérêt des candidats malgré un contexte social tendu. Vivarte, Tati ou Mim ont été placés sur le devant de la scène durant, mais aucun des candidats ne s’est réellement saisi de ces sujets. 

Le scrutin d'hier rebat les cartes de la politique française : c'est la première fois sous la Ve République que la droite est absente du second tour et la première fois qu'aucun des deux grands partis qui ont dominé la vie électorale depuis près d'un demi-siècle, n'est pas présent.

Le jeune Emmanuel Macron est désormais en bonne position pour emporter le scrutin suprême le 7 mai et devenir, à 39 ans, le plus jeune président de la République de l'Histoire, devant Napoléon Bonaparte. Les Français ont exprimé leur désir de renouvellement et, Emmanuel Macron, confronté au défi de constituer une majorité parlementaire avec un mouvement d' un an seulement et sans passé électoral.

Face à lui se dresse le Front national, qui accède au second tour comme son père mais la différence c'est que cette fois, ce n'est pas une surprise : la qualification de Marine Le Pen au second tour était prédite par tous les sondages depuis 2013. La mode à Paris a voté en majorité pour Pierre Berger, après avoir confisqué avec Didier Grumbach la Chambre Syndicale. Le vieux lion s'apprête à confisquer la France, et mettre au pouvoir le jeune Bobo Parisien qui ne veut pas en être. Nous avions eu le même espoir avec le président Giscard, nous avions été bien déçus de ce président que nous appelions quelque mois plus tard, notre monarque.

Anonymode

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