GUY LAROCHE

Ce n'est pas quatre mariages pour un enterrement, mais plutôt quatre modèles pour une exhumation. La maison Guy Laroche, qui nous avait habitués à des collections bien mornes ces trois dernières années, se voit maintenant apaisé par ses conflits internes et cela se voit. Il est vrai qu'il aurait été difficile d'aller plus bas ! 

Comme quoi, une fois de plus, il faut toujours avoir l'esprit ouvert car la curiosité, l'intérêt et l'ouverture d'esprit, font que nous sommes lus parce que nous n'avons pas d'a priori sur les créateurs. Et c'est dans l'antre de la Fashion Week de Paris, au Palais de Tokyo, que nous avons déposé nos valises pour quelques minutes d'attente et quelques secondes de défilé.

Il faut vraiment être de bonne constitution, pour subir ce foutoir innommable qu'est l'organisation, semble dire les organisateurs : trois shows en même temps et une bousculade insupportable.

Comble du ridicule, on met à disposition un wifi access au premier étage pour broadcaster en Live. J'étais tout excité de pouvoir faire cela pour nos suiveurs, malheureusement, le signal n'atteignait pas les salles du bas. L'Américaine à ma droite ajouta : "That's the French organisation!".


Donc, quatre modèles pour une collection en redevenir : un splendide trench coat vert d'eau en gabardine porté par une eurasienne au cheveu bleu que nous avions déjà croisé à la Fashion Week de Milan, une combinaison en satin mélangée de lycra découverte sur l'épaule gauche assurant le plus bel effet.

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