CHRISTOPHE GUILLARME

On a toujours raison de pousser les investigations sur des créateurs qui à priori ne valaient pas la peine de se déplacer comme certains que je ne nommerai pas et qui aujourd’hui sont au calendrier prestigieux de la Fashion Week. 

Christophe Guillarmé nous a invité au Pub Renault probablement avec l’idée subliminale de nous montrer des belles carrosseries. Ce jeune qui inlassablement remet sa copie chaque année et qui se donne de la peine pour faire sortir son nom tout à côté de ses paires. Ecole supérieur des arts appliqués Duperré, il travail chez Castelbajac et Dice Kayek.

Il est certainement le couturier le plus besogneux de la Fashion Week mais souvent ce sont cela qui deviennent les grands. Il faut admettre que l’organisation était hors paire et bien meilleure que celle de grandes maisons qui coordonne une confusion savamment organisée. 

Oh, bien sûr, nous sommes là dans le off de la Fashion Week, mais, ne vous déplaise, beaucoup de couturiers qui sont actuellement dans le “in” sont issus de là. Ce qui est intéressant chez un créateur, c’est sa progression et il faut remarquer que celui-ci tant à la fois sur la conception, que sur la technique, il a progressé d’un bond de géant.


Paris ne s’étant pas fait en un jour, il faudra travailler et se donner de la peine pour arriver à un niveau qui le propulsera parmi les grands de ce monde. Homme de communication et des nouveaux média, il est à parier que nous le  reverrons bientôt. En tout cas, nous continuerons à le suivre, comme nous l’avons fait avec Julien Fournié et Christine Phung. Ce travail que nous faisons, ne devrait pas être le nôtre mais plutôt celui d’une organisation dont l’objet est de promouvoir et de défendre la mode en France. Ne leur jetons pas la pierre, s’ils sont syndiqués, c’est parce qu’ils s’apparentent à des fonctionnaires. 

Anonymode

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