LEVER LE VOILE SUR LA FASHION WEEK

Même si l'on n'a pas la chance de pouvoir assister à un défilé de la Fashion Week des grandes mégalopoles, ceux-ci sont visibles en temps réel sur les réseaux sociaux. Les marques ont bien intégré les réseaux sociaux dans leur communication. Ainsi, les dessous des collections et les préparatifs des défilés sont partagés par des "community managers" qui deviennent le point central de la com. d'une maison.

Les créateurs utilisent les réseaux sociaux et leurs effets de rebond, et chaque impact sur les réseaux sociaux renvoie à un autre. Ainsi Nicolas Ghesquière chez Vuitton ou Olivier Rousteing chez Balmain, mettent en scène leur vie privée, leurs amis, ceux qui les entourent, tout autant que leurs créations, et leurs voyages après les collections et surtout, les voyages dans les hôtels du groupe pour Nicolas. Restons corporate, anyway.

Mais mieux encore quand les "influencers" interpellent leurs communautés virtuelles, les journalistes s'en font le relais. Quand vous vous attaquez aussi à l'un d'eux, vous vous voyez mis par plusieurs millions de followers à l'index. La presse n'est pas en reste. Elle prend en compte les feedbacks, émanant des réseaux sociaux, pour  traiter des sujets dans leurs journaux. C'est la mode à l'envers !


En terme de prospective, le public, suivant un défilé en direct sur Instagram, sera redirigé instantanément vers un site de vente. L'autre bouleversement, c'est le besoin de la mode d'attirer un public plus jeune, et qui sort des sentiers battus. Un public beaucoup plus large, 'technophile' disposant d'un budget encore méprisé par les couturiers. La mutation de la mode est en marche, et si nous ne le comprenons pas en France, la Fashion Week de Paris disparaîtra au profit d'un conglomérat mondial où nous serons noyés. 

Anonymode

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