LA CHIURI TALE

Un conte de fée qui tourne au cauchemar. Si la femme de Maria Grazia Chiuri exprime l'univers de la princesse dans l'environnement de Franck Sorbier. Pourquoi alors avoir été cherché une Italienne quand on aurait pu avoir le Maître qui aurait pu réaliser une collection similaire en dix fois mieux. 

Décidément, depuis Galliano, Dior, qui se cherche, ne nous aura rien épargné. Entre un architecte de bas étage qui confondait construction d'un mur avec celle d'une muse. Maintenant, Maria Grazia Chiuri qui reproduit une pâle copie des idées de notre créateur préféré, Franck Sorbier. Il est toujours impressionnant de voir qu'avec une équipe de petites mains hautement qualifiées, un créateur ne puisse pas donner une prestation exceptionnelle. Quelle tristesse et surtout quelle tristesse pour ces petites mains qui ont tellement travaillé pour sortir, sous la direction de la créatrice, une collection plus que moyenne.

Le "fairy tale" devient alors un "ferrie right back to Italy". Personne n'est prophète dans le pays d'un autre. Il y a tellement de couturiers français méconnus de la Chambre Syndicale, comme celui qui habille la première Dame des Etats-Unis que l'on pourrait utiliser plutôt que discriminer. Au seul nom de Hervé Pierre, Pascal Morand se serait écrié : je ne savais pas que
l'Abbé Pierre avait Hervé pour prénom. Une réflexion de très haut vol. Normal pour un passionné des chiffres de l'aéronautique.

Anonymode

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