"C'EST LE BORDEL" S'EXCLAME PASCAL MORAND

À la sortie de la collection Xuan le président de la Chambre Syndicale, Pascal Morand s'exclame "quel bordel !" mettant ainsi en cause sa propre organisation.

J'étais là et je lui ai dit que non seulement ses propos seraient rapportés, mais probablement déformés. 

Toutefois, sans les déformer, cette exclamation prouve bien que Pascal Morand est plus habitué à l'organisation des groupes comme Chanel ou Dior et qu'il n'a aucune idée de ce qui se passe dans la vraie "Fashion Week" de Paris. Celle-ci se compose d'une multiplicité de petits créateurs qui nous obligent à passer de maison en maison et de quartier en quartier pour les visiter et de reporter dans nos magazines pour ses collaborateurs. C'est ainsi que les gens de la Chambre Syndicale finissent par reconnaître les créateurs digne de ce nom.

Bref, c'est nous qui faisons leur travail. Monsieur Morand n'a vraiment aucune idée de la difficulté que nous avons à rendre compte sur les collections, car entre les embouteillages créés par Madame Hidalgo et les défilés explosés sur plus de 20 arrondissements, la tâche est rude et de plus en plus complexe.


Enfin, après ce gymkhana forcé et après une journée bien remplie, une autre journée commence, c'est-à-dire, la journée de publications sur les médias sociaux et sur les e-magazines. En réalité, nous travaillons de 8h00 du matin à 20h00 le soir et de 20h00 à 4h00 du matin.

J'ai peine à penser qu'à chaque fois que je rencontre Monsieur Morand, ou je l'écoute sur la chaîne LCI, il lance une réflexion complètement anachronique.

Il est vrai que le manque de conscience diminue l'imagination. Est-il possible d' être plus incapable d'exprimer un semblant d'idée, ou d'articuler un seul mot sur quoi que ce soit, en dehors de son éternelle préoccupation ego-centrée.

Il a inventé : 'les peut-être' les 'C'est le bordel' les  'on pourrait dire '. Ce sont des locutions abominables qui sont la petite vérole de l'humanité. Le langage, Monsieur, est au poste de commande de l’imagination.

Anonymode

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