VICTORIA SECRET DE TALENT

La main dans le slip pour un show orgasmique et à répétition jusqu'à épuisement... Les terroristes de la jouissance sortent les cartouches venues des Etats-Unis : Victoria's Secret ou la chronique d'une marque adoubée à 100% par Donald T.

Victoria's Secret où la couture met le curseur en dessous de la ceinture, une farce à outrance où le code d'accès du spectacle se nomme Kardashian et Consorts. C'est tellement énorme qu'on en croit à peine ses yeux. La limite du goût, et surtout du mauvais goût, une vulgarité qui va avec Américain inculte, donnant des leçons de couture à la patrie où elle a été inventée, en conquérant sans vergogne. 

Comme le show d'une troupe américaine de New Burlesque, les dessous de la mode toujours plus grotesques d'une marque qui n'est même pas présente en France, possédant seulement une boutique à l’aéroport de Paris pour les Dominique en goguette, mais surtout pour un retour express après échec sur la patrie de Christophe Colomb.

Lancé par la Gaga en égérie qui ne se présente même pas en négligé, étant elle-même négligée. Un show de rien par des charcutiers de la couture, qui vendent plus du kilo de mannequins que de la couture. Ils découpent et charcutent le concept de Chantal Thomas, prêt à se délecter des cadavres créatifs de la Française.

Une Faucheuse Week, maître dans la patrie de la mode avec un show sans talent de 3 millions d'euros, alors que d'autres ne dépensent que 15 000 euros pour de la poésie couture.

Victoria où le sexe et l'argent qui mènent le monde par le bout du nez, royaume du politiquement incorrect sur un parterre de faux-culs qui était tous présent. Signe avant-coureur du crépuscule de l'humanité de la mode, d'une démesure débile qui confond mode, show musical, et spectacle pornographique pour adultes libidineux.

Mode à pensée rare, qui cuit et recuit les idées des autres dans un jus dénué de substance,Victoria's Secret, oui vraiment secret, mais surtout, secret pour le talent.

Anonymode

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