V COMME VENDÔME OU VUITTON

Hier matin, à 11h00, place Vendôme, rebaptisée pour la circonstance la place Vuitton. Finalement, pourquoi pas, car la place va bientôt appartenir en totalité au prince du luxe français, Bernard Arnault. Celle-ci, est typique de l'urbanisme classique hexagonal, c'est une des places considérées comme une des plus luxueuses du monde. 

Un Mansart comme un plan strict auquel devaient se confronter les clientes du Prince. Les façades classées "monuments historiques" ne sont pas le problème du groupe, car le classement dans la famille Arnault : c’est premier ou rien, à l'image du dernier de ses cinq enfants qui étudie à Polytechnique, et qui sera probablement le mieux placer à la droite du père pour reprendre le Groupe.

En son centre, se trouve la colonne abattue par les communards, et reconstruite ensuite. Pour le prince du luxe, qui lui n’est pas un communard, les morts de la Commune ne l’intéressent pas, seule la mort des entreprises le préoccupent pour les racheter à bas prix et en faire des fleurons.


C'est l'événement que tout le monde attend de la Fashion Week de Paris ; celui où les rumeurs dans les couloirs, depuis deux mois, extrapolent le départ éventuel du créateur. En tous cas, aujourd'hui, il est toujours là. Nicolas Ghesquière nous présente peut-être sa dernière collection pour aller, le dit-on, faire un petit tour chez l'ex-fabricant de bois.
Comme un site en construction, comme si le groupe voulait nous dire que, bientôt, la place lui appartiendra. Vuitton a totalement privatisé l'espace qui sera le super méga- magasin Louis Vuitton dans les mois prochains. 

La femme de Nicolas Ghesquière, cette saison est, bourgeoise, parisienne et mondaine, une sorte d'hédoniste des années 80.

Des robes comme des drapeaux à damiers pour l'arrivé d'un grand prix, une formule une et indivisible, le feu, la vitesse et peut-être finalement le départ. Hypnotisée et ‘interloquée’, cette présentation est plus un chant du signe que réellement un show. Les Hauts-de-France, d'où vient le créateur, nous donnent l’impression de rester sur notre ‘fin’.  Normal, non ?

Anonymode

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