LVMH RÉFLEXION AUTOUR D'UNE BAISSE

LVMH a vu sa croissance ralentir au premier trimestre, plombée par la stagnation des ventes de sa division mode-maroquinerie. Les ventes du géant mondial du luxe ont progressé de 4 %, à 9 milliards d'euros.

Au centre de l'attention, la division qui loge Louis Vuitton, le principal contributeur aux profits du groupe qui a vu ses ventes stagner. Dans les vins et spiritueux (Moët & Chandon, Dom Perignon, Hennessy), deuxième division la plus rentable du groupe en très forte progression surtout le cognac Hennessy.

Le marché mondial du luxe est porté par la croissance du tourisme international et l'émergence des classes moyennes mondiales. Avec des consommateurs qui effectuent de plus en plus d'achats ailleurs que dans leur pays d'origine, on assiste à l'émergence d'un consommateur réellement global, d'où la chute des fabricants Français sur le territoire Chinois.


La mondialisation des dépenses dans le luxe est si importante qu'une analyse par marché géographique n'a désormais plus beaucoup de sens. Le consommateur devient la clé de voûte du secteur, et les goûts et tendances locales ne représentent désormais qu'une partie infime de l'équation.

Cette nouvelle tendance a des conséquences importantes pour les marques de luxe. Elle leur impose de mener une réflexion à un niveau mondial sur leur offre produits. Le concept de collections saisonnières, un des piliers du secteur, devient ainsi de plus en plus obsolète.

L'émergence d'un segment alternatif au luxe par des marques haut de gamme se rapprochent des marques de luxe et véhiculent une image qui dépasse celle de leurs produits.

Émergence  aussi d'un marché du luxe de l'occasion porté par l'internet, et ce marché empiète sur les ventes de nouveaux produits, mais tous ces phénomènes contribuent à la baisse des groupes de luxe qui doivent se recentrer.

Anonymode.

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