LÉONARD APRÈS LE YING, LE BANG

Personne ne remplacera Yiqing Yin au poste de directrice artistique chez Léonard. Après avoir fini de dessiner sa dernière collection, la Chinoise, la plus Française de la planète, va se consacrer à sa ligne pour les défilés de la couture à Paris.

Nathalie Tribouillard-Chassaing, DG de la maison Léonard, entreprise familiale créée par son père, explique qu’il n’est pas prévu, dans un premier temps, de la remplacer. «Nous avons recruté une directrice de collections qui arrive en février prochain et nous renforcerons le bureau de style. L’objectif est de réfléchir à la construction de nos collections afin de toujours séduire nos clientes et en conquérir de nouvelles. »

La griffe essaie de concilier la modernité d’une signature avec le maintien de son marché japonais. Cet équilibre est certes difficile à trouver, d’autant plus quand on travaille avec une styliste comme Yiqing Yin, qui sait ce qu’elle veut et dont la culture de mode est à l’opposé des dessins Léonard. (Bref, on peut en conclure que la Chinoise, qui a des idées bien arrêtées, a aussi un caractère bien trempé qui n’a pu s’accorder avec la maison).

Par conséquent, au moment où les créateurs disparaissent des maisons et les simples stylistes, directeurs de création, deviennent les dirigeants de toutes les maisons de couture, Léonard rentre dans la ligne directrice de l’ensemble des maisons du luxe. Le leitmotive est : ne crée pas et tais-toi. Le plus important c’est de vendre, le reste on s’en fout.

Anonymode.

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