LE LUXE A SA GUISE

Maxime Simoëns, ce jeudi, concrétise sa séparation avec le groupe LVMH. Depuis de longs mois, une rumeur de rupture était, en effet, dans les tuyaux. Les relations entre Monsieur Tolenado et le créateur Maxime, tournent au vinaigre quand, le président de Dior fait la même chose que Monsieur Tribouillard chez Léonard, venir donner des consignes dans le studio de création.

Le Belge voudrait prendre quelque mois pour travailler au développement de sa marque, afin de réfléchir sur son avenir. Le dernier, qui a fait cela, se retrouve aujourd'hui dans l'anonymat le plus total.

Maxime Simoëns a aujourd'hui la vision du métier : petite maison comme Léonard avec le patron sur le dos et pas de moyen et grande maison avec le patron sur le dos et des moyens qui ne servent à rien ; seulement à payer votre salaire. Cette expérience ne leur apporte pas grand chose, car ceux-ci après avoir toucher leur chèque ne pensent qu'à une chose : prendre des vacances prolongées, et vivre chichement le plus longtemps possible, créant ainsi la nouvelle race de Bobo Écolo Bourgeois Baroque.

La pression des grands groupes reste pour eux une blessure intolérable
, qui reste une cicatrice à vie. Alors pour que les marques puissent garder leurs créateurs, il faudra qu'elles prennent des comptables qui seront de bons exécutants. Cela promet pour le future!

Pendant ce temps là, des artistes meurent tous les jours, car ils ont eu l'outrecuidance de dépasser l'âge de 50 ans. Voilà la concrétisation de ce que les groupes peuvent offrir aux jeunes : une poubelle après avoir été utilisée, sous l’œil bienveillant du vieux lion qui regarde avec délectation. Comme un bon joueur d’échec, il continue à pousser ses pions à sa Duc de Guise.


Commentaires

Articles les plus consultés