UN OPERA AU PALAIS WARGNIER

La Fédération Française de la Couture a retiré le défilé de John Galliano de son calendrier, sous prétexte de respecter les règles des statuts de la Fédération, mais les avez-vous déjà lus ? 

En réalité, ces statuts constituent les règles approximatives du fonctionnement de la Fédération et ont été rédigés par des hommes qui la dirigent du haut de leur paléolithique, et qui pensent que le fait d'avoir un IPhone dans leur poche leurs donnent un frisson de modernité très illusoire!

Faisons le point, sans compromission ! Je suis le Seigneur du château nous dirait Wargnier 'l'évidence', mais, en réalité, le château n'est qu'une ruine, construite depuis 20 ans sur un bureau de vieux croulants endormis. Monsieur Grumbach, lui-même, avait réussi, avec son air nonchalant, à mettre ce système déjà en 'mode' veille, mais, néanmoins, bienveillant pour leurs copains et courtisans.

Même moi, je ne pensais pas que l'on pouvait faire pire que Monsieur Grumbach ! Mais, le pire n'est jamais sûre ! "What else".

En bref, les règles de la Chambre Syndicale qui sont transgressées depuis plus de 20 ans car le dernier alinéa des statuts stipule que : "si, toutefois, la Chambre Syndicale estime pour la bonne marche des maisons ou pour convenance personnelle, elle pourra, le cas échéant, ne pas tenir compte des articles cités ci-dessus"!

Donc, après "On aura tout vu", Margiela, et d'autres... que nous ne révèlerons pas afin que la Chambre Syndicale ne se retourne pas contre nos sources, Monsieur Wargnier se montre sous son vrai visage, et les effets délétères sur l’idéologie : Haute Couture contre l'argent des Grandes Marques, sont un poison qui agit comme une malédiction sur cette institution au point de ne plus pouvoir s’en libérer.

Tout naturellement, un tel constat devrait nous conduire à nous demander comment nous en sommes arrivés là ? 

La construction de l’esprit tenant de l’imposture et, dont la conséquence première, revient à abolir la liberté individuelle des maisons et de leur expression en transférant la notion de responsabilité personnelle vers une irresponsabilité collective, offrant ainsi aux groupes Pinault et LVMH, sur un plateau, une institution qui va pouvoir après la presse être un moyen de pression supplémentaire sur les journalistes. Mais, surtout, à transférer à Madame Wintour la possibilité de mettre la main sur le choix des créateurs en France.

Une bande organisée de gourous de la mode, cachée dans l'ombre, qui viennent s"approprier l'organisme le plus convoité de la planète.

Le manque d’intégrité est si profondément logé dans le fruit de l'institution qu’il semble désormais impossible de l’en extirper, et personne ne parait plus être en mesure de résister encore longtemps aux attaques sournoises d’une idéologie quasiment sanctuarisée. Alors, que voulez-vous ? Un nouvel organisme ? Si  c'est vraiment ce que vous voulez cliquer ici et liker cette page et nous comprendrons.

Ah, à propos, nous regarderons avec attention, si la collection Dior de Tokyo sera présentée à Paris !!

Anonymode

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