UNE VISION DE MODE

Ces hommes et ces femmes de la mode portent des centaines d’anecdotes comme par exemple, chez Lesage, les archives de la maison se composent de 60 000 échantillons de broderie et le stock abrite 60 tonnes de fournitures. On peut utiliser jusqu’à 300 kg de perles en une année. Deux vestes d’Yves Saint Laurent, inspirées des Iris et des Tournesols  de Van Gogh, exigèrent chacune pour leur création, 600 heures de travail minutieux, 250 000 paillettes de 22 couleurs, 200 000 perles et 250 mètres de ruban.

Chez Lemarié, une blouse de la collection Paris-Dallas de Chanel en décembre 2013, tout en bandes de cigaline, de satin, de dentelle, de galons et de franges en organza, exigea, elle, 140 heures de travail.

En Italie, les ateliers ne couperont jamais une robe un mardi ou un vendredi, respectant ainsi un proverbe de leur pays recommandant de ne rien commencer (pas même un voyage) ces jours là.


Enfin, Didier Grumbach, ex-président de la Haute Couture Parisienne, devient le premier président à n’avoir rien fait en 13 ans, et à faire croire le contraire à l’ensemble de la presse mondiale.

La Haute Couture vacille entre modernité et tradition, et surtout, résiste à des comportements complètement ahurissants car les meilleurs ne sont pas toujours à la tête des maisons. On préfère en général les plus dociles.

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