DONALD GAULTIER

Hier, au Grand Rex, c'était la dernière séance. Les aficionados de Jean Paul Gaultier arrive dans mon cinéma de quartier un peu triste car ils ont le sentiment de laisser derrière eux leur jeunesse. 

Jean Paul Gaultier, c'était le trublion de la mode, celui qui venait à l'époque de la banlieue, celui qui avec les personnalités bons tons de la Haute Couture sortait au Palace et aux Privilèges au milieu à l'époque de la Jet Set Fashion Parisienne. Pour donner un peu de fraîcheur à ce cénacle de couturiers Has Been, Monsieur Jean Paul Gaultier va venir bousculer les traditions et les codes.

En prenant la décision de ne plus faire de prêt-à-porter, il rentre dans le cercle très fermé des trois grands couturiers Français qui choisissent délibérément de ne faire plus que la quintessence de ce métier c'est-à-dire la Haute Couture. En réalité, le groupe Puig, qui le finance, vient de comprendre qu'il ne voulait plus faire de Prêt-à-Porter depuis bien longtemps refusant ainsi de se conformer aux lois du marché.

Nous lui souhaitons une bonne retraite dorée. Mais, le départ de Jean Paul Gaultier, va-t-il changer la physionomie de la couture en France ? En réalité, non car le couturier se contentait depuis des années de faire et refaire du JP Gaultier, le déficit de 5 millions d'euros de ses excentricités était largement couvert par le parfum qui, d’ailleurs, n'a jamais été créé par Jean Paul Gaultier mais par des businessmen très avertis BPI (Beauté Prestige International) qui ont déjà sous licence : ISSEY MIYAKE, NARCISO RODRIGUEZ, ELIE SAAB, AZZEDINE ALAÏA)

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