UNE BELLE PLUME

J'ai rencontré hier un homme qui travaille les plumes comme un poête. L'ensemble de ses créations sont des poésies de douceur et de légèreté. Mais, plus qu'un poête, il est aussi un visionnaire, et il peut vous customiser une chaussure Zara ou Louboutin, et en les transformant, il ringardise les marques qui les ont créées.
Un poête qui a l'image d'Alexandre Dumas, nous fait venir à Marseille des millions de Chinois par an par le seul fait que ceux-ci ont lu le Comte de Monte-Christo à l'école et veulent venir visiter le château d'Iff. C'est la France de Voltaire, de Hugo, Camus.. C'est la France de la diversité et du mélange des cultures. C'est la France qui fait de notre pays un pays de créateurs. Pour les comptables, voir la Grande-Bretagne !


Jusqu’au XVIIIe siècle, le costume s’est largement paré de plumes mais cet usage était quasi-exclusivement masculin. Avant la Révolution, les plumassiers sont associés aux fleuristes et aux marchandes de modes. Sous l’influence de son “ministre des modes” Rose Bertin, Marie-Antoinette cède à une folie des plumes devenue féminine et orne ses coiffures de “plumasseries”, toutes plus extravagantes les unes que les autres.

À la Belle Époque, les chapeaux sont encombrants, surchargés, au point de ressembler à de véritables nids. Ce sont parfois des ailes entières et des têtes d’oiseaux empaillées qui ornent les coiffures féminines.

Au tournant de la Première Guerre Mondiale, les chapeaux se font moins volumineux et les plumes se portent en aigrette, travaillées telle une matière précieuse, associées à l’or et au diamant. Présente sous forme de houpette, de boa ou de parure de col jusqu’à la Seconde Guerre Mondiale, la plume tombe ensuite quelque peu en désuétude.

Atelier parisian Eric Charles-Donatien
18 rue Jean Pierre Timbaud
75011 Paris
Tel.: +33 1 42 60 97 88



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