MONJUL

Pour bien vivre cette année 2013, vous aurez intérêt à tenir compte de la configuration de la mutation des quartiers  généraux en ville. On peut dire qu’en réservant au  "monjul", il m'a dit:  fine gueule, cela vas être du lourd !!!

L’origine de ce terme, en revanche, est plutôt difficile à cerner mais il semblerait que le Jules qui est à l’origine de ce terme soit, en fait, une femme.
En effet, Yolande de Polastron était proche de la reine Marie-Antoinette. Trop proche, même au goût du peuple, qui lui prêtait une relation plus qu’amicale avec la reine. Cette confidente intime était l’épouse du Comte Jules de Polignac et les proches du roi l’aurait donc désigné par le prénom de son mari pour éviter de prêter une relation homosexuelle à la reine.

Plutôt que de dire que la reine était au plumard avec Yolande, on disait donc qu’elle était avec son Jules.

12 tables seulement, un bouquet d’ampoules et des murs beiges forment un corner cocon distingué pour nourritures terrestres raffinées. Le midi, pas besoin de sortir vos lunettes pour lire la carte car un seul menu gastro proposé. Du rythme, il y en a sans contexte dans ces filets mignons aux feuilles de brique et cerfeuil.  On reste ensuite muet avant de s’extasier, sérieusement enjoué, sur le panel de cuisses de grenouille avec une émulation de légumes et un carpaccio de St-Jacques.

On ferme les yeux en savourant la glace milk-shake parfumée à la banane, s’étonnant de la réussite du mélange de ces textures contrastées. On hésite presque à vous livrer cette adresse tant on aimerait la garder encore un peu confidentielle. On y a aimé la cuisine, mais aussi la gentillesse du service et les explications du chef. Nul besoin de lire dans les yeux de "monjul" pour prédire une affluence. Merci à  Michel et Marie-Odile pour cette adresse hors pair.

MONJUL
28, rue ( clos ) des blancs manteaux
75004 Paris 



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