DEMOCRATIE !

Vous voyez comme cela est dure d'être démocrate ! A l'instar de la Chambre Syndicale de la Haute Couture qui choisit son président, avec un bon conseil d'administration hégémonique plus proche d'une dictature. Monsieur Grumbach, convaincu que tout est acquis à sa cause, et surtout, lorsqu’il s’aperçoit que le conseil d'administration  lui prête allégeance, il parle comme un pape infaillible et redevable de rien. Il vient de comprendre que rien ne pourra l’arrêter, car devant lui un mur de papier cèdera au moindre souffle.

C’est finalement le 24 juillet et non plus le 26 juin, comme cela était initialement prévu, que l’assemblée générale de la Fédération française du Prêt-à-Porter féminin élira son conseil d’administration et son bureau. Et donc son nouveau président.

Jean-Pierre Mocho n'a pas voulu assumer une éventuelle scission à la Fédération La décision a été prise lors d’un conseil d’administration qui s’est tenu dans la matinée du jeudi 20 juin et qui fut, selon nos informations, assez houleux. Un des thèmes, essentiel, en fut l’éligibilité, contestée par certains, du président de la chambre syndicale de Paris, Daniel Wertel. On sait qu’une ambiguïté avait été relevée dans l'article 15 sur le nombre de mandats que pourrait exercer un administrateur. 

Daniel Wertel a produit le compte-rendu d’un expert spécialisé qui concluait à la possibilité de se présenter. La fédération de son coté, en tant qu'entité, avait elle aussi mandaté un expert.Toujours selon nos informations, le conflit a conduit certains représentants de chambres régionales à mettre sur la table leur éventuelle sortie de la Fédération du Prêt-à-Porter, éventuellement pour adhérer directement à l’Union Française des industries de l’habillement.

Une issue impossible à imaginer pour Jean-Pierre Mocho à l’issue de son mandat de 13 ans de président, voir la fédération faire l’objet en quelque sorte d’une scission. Pour calmer le jeu, il a ainsi été décidé de revoir les statuts pour lever cette ambiguïté et les rendre plus simples sur cette question. Résultat: la candidature de Daniel Wertel ne devrait plus souffrir de contestation et, surtout, le changement organisera mieux la suite avec par exemple la mise en place de mandats renouvelables une seule fois au bureau. 

Seulement, évidemment, il fallait un certain délai pour assurer ces changements et surtout respecter les délais pour convoquer une assemblée générale. D’où le recul de la date de celle-ci au 24 juillet.

Commentaires

Articles les plus consultés